Comme une biche soupire après des cours d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu !
Psaume 42.2
De tout temps, l’eau a été une ressource vitale. Dès l’Antiquité, les hommes ont acheminé l’eau pour permettre la vie.
À Zaghouan, au sud de Tunis, un aqueduc romain de 70 km de long captait l’eau des sources pour approvisionner la ville de Carthage. D’ingénieux systèmes de canalisations souterraines, d’étroits murets et d’arches acheminaient l’eau vers de vastes réservoirs.
À Kairouan, les bassins des Aghlabides, alimentés par un aqueduc de 40 km, pouvaient contenir 57 000 m³ d’eau.
En 1913, un aqueduc fut construit pour alimenter la ville de Los Angeles. Il ne comporte pas moins de 142 tunnels de montagne.
Malheureusement, cette nécessité vitale est rarement comprise dans le domaine spirituel. Car notre âme a aussi besoin d’être désaltérée, tout comme notre corps. La femme samaritaine qui rencontre Jésus auprès d’un puits l’avait bien compris, puisqu’elle demande de l’eau après avoir proposé de puiser de l’eau1.
Où cherchons-nous à nous abreuver ? Les sources que nous propose notre société sont un peu comme les sodas : leur eau nous fait du bien sur le moment, mais nous avons encore plus soif quelque temps après.
Seul Jésus donne la vie ; seul il peut désaltérer notre soif. Il suffit d’aller à la source pour boire, mais il faut le faire, en reconnaissant notre besoin de cette eau de la vie.
Jean-Louis Théron
1 Jean 4.11-15
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Lecture proposée : Psaume 42.