Vous l’aimez sans l’avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore, vous réjouissant…
1 Pierre 1.8
Je garde de bons souvenirs de mon enfance dans ma famille chrétienne. Je croyais globalement à la Bible, mais, de nature cartésienne, il m’arrivait de douter. Lors d’un cours au lycée, l’explication d’un professeur sur le pari de Pascal m’avait interpellé. Ce mathématicien et physicien bien connu disait qu’une personne rationnelle avait tout intérêt à croire en Dieu. En effet, dans le cas où Dieu n’existe pas, le croyant et le non-croyant ne perdent rien ; tandis que, si Dieu existe, le croyant gagne la vie éternelle alors que le non-croyant se destine à l’enfer. C’était la première fois que j’entendais un tel argument rationnel en faveur de la foi, et en plus dans le milieu laïc de l’école.
Plus tard, je suis parti à Toulouse et aux Pays-Bas pour mes études supérieures, puis aux États-Unis pour mon travail. Ces déménagements successifs m’ont éloigné de la fréquentation du culte dominical et ont creusé un manque intérieur. En rentrant sur Paris, j’ai cherché une église et, lors du premier dimanche matin, je me suis senti projeté à un carrefour de ma vie avec un choix à faire. J’ai pris la décision personnelle d’accepter Jésus-Christ pour Seigneur et Sauveur. Je me suis repenti de mes péchés et de ma vie vécue dans l’indécision de la foi.
Mon cœur et mon esprit cartésien ont été convaincus !
Raphaël (transmis par Dominique Moreau)
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Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 2,
versets 1 Ã 8.