Le cordon cramoisi

Josué laissa la vie à Rahab… parce qu’elle avait caché les messagers que Josué avait envoyés pour explorer Jéricho.
Josué 6.25

Lorsqu’une personne est en danger de mort, on dit parfois que sa vie « ne tient qu’à un fil ».

Cette expression me rappelle l’histoire de Rahab, la prostituée de Jéricho. Dans cette ville, elle reçut avec bienveillance deux espions d’Israël envoyés par Josué. Quand les autorités vinrent la questionner, elle les cacha sur le toit de sa maison qui était sur la muraille de la ville.

Elle les protégea, car elle croyait en l’Éternel qui est Dieu en haut dans les cieux et en bas sur la terre 1. Elle connaissait sa volonté et ses promesses qui donnaient ce pays au peuple d’Israël. Elle les fit échapper en leur indiquant un chemin sûr, et les fit descendre de la muraille par la fenêtre. C’est en y attachant un cordon de fil cramoisi (rouge foncé), selon les indications du serment établi, que sa maison devint le seul lieu de sûreté dans la ville assiégée2. Attacher ce cordon cramoisi exprimait la foi de Rahab et le moyen de son salut. En effet, quel que soit son passé de pécheresse, c’est par la foi seule que Rahab fut sauvée3.

Aujourd’hui, votre « fil rouge », c’est Christ sacrifié sur la croix pour vous ! Il symbolise le salut par la foi dans le sang libérateur de Christ. Il renvoie à la promesse de sécurité que Dieu donne au croyant.

Dominique Moreau

1 Josué 2.11
2 Josué 2.18
3 Hébreux 11.31

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Lecture proposée : Livre de Josué, chapitre 2,
versets 1 à 21.

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