Le peuple s’écria Voix d’un dieu, et non d’un homme ! Au même instant, un ange du Seigneur le frappa.
Actes 12.22-23
Il est question ici d’Hérode Agrippa 1er, un roi orgueilleux qui régna sur la Judée de 41 à 44 après J.-C. Lorsque le peuple le vénéra comme un dieu, il mourut subitement parce qu’il n’avait pas donné gloire à Dieu1.
Le réformateur Jean Calvin a écrit : « Il n’y a qu’un seul Dieu, et ce n’est pas toi. » Nous avons, en effet, une funeste tendance à nous prendre pour quelqu’un. Et même à oser défier Dieu ! Voici quelques exemples récents…
Le Beatle John Lennon a déclaré : « Le christianisme va disparaître. Aujourd’hui, nous sommes plus populaires que Jésus-Christ. » À 40 ans, il est assassiné par un déséquilibré.
Bon Scott, du groupe de hard rock AC/DC, chantait : « Personne ne me ralentira. Je suis sur la route vers l’enfer. » Quelques mois plus tard, il meurt en s’étouffant à 34 ans.
« Dieu lui-même ne pourrait couler ce navire ! » affirmait un membre de l’équipage du Titanic. Le paquebot a sombré lors de sa première traversée.
Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais il accorde sa grâce aux humbles2. Alors, au lieu de nous ériger en maître ou même de lever le poing contre lui, descendons de notre piédestal. Détournons les yeux de nous-mêmes pour les lever vers Lui et reconnaître humblement qu’il est le souverain digne de tout notre respect et de notre adoration.
Françoise Lanthier
1 Actes 12.23 2 Jacques 4.6
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Lecture conseillée : Livre d’Ésaïe, chapitre 45, versets 5 à 12.