Je suis venu jeter un feu sur la terre ; comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !
Luc 12.49
En novembre 1997, la presse publia cette nouvelle : « Les pompiers chinois ont réussi à éteindre un feu dans une houillère, qui s’était allumé spontanément en l’an 1560 et a, depuis, consumé plus de 127 millions de tonnes de charbon et brûlé une zone de 790 000 m2. » C’est là un record de durée sans doute inégalé !
Jésus, quant à lui, a parlé d’un feu qu’il est venu jeter sur la terre. Ce feu symbolise l’extension de l’Évangile et la puissance du Saint-Esprit. Et Jésus désire que ce feu puisse se répandre rapidement.
C’est un feu purificateur, inextinguible, que l’on ne peut comparer aux autres flammes du monde. Il a brûlé lors de la Pentecôte, lorsque la puissance de l’Esprit est descendue sur les disciples à Jérusalem.
Mais ce feu est aussi celui de la mort du Christ. Il fallait qu’il passe par ce feu pour que nous connaissions la vie éternelle et que son amour soit déversé dans nos cœurs par le Saint-Esprit. Car Dieu nous veut ardents et bouillants. Il ne peut se satisfaire de notre tiédeur. Déjà, après la résurrection de Jésus, deux disciples, qui avaient cheminé avec lui sans le reconnaître, ont pu dire, après coup : Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous quand il nous parlait ?…1
Le feu représente aussi l’hostilité que peuvent rencontrer dans leur entourage ceux qui croient de tout cœur à Jésus. Mais ils peuvent tenir ferme, ayant été enflammés par son amour et sa puissance.
Cette flamme d’amour, en brûlez-vous ?
Lucien Clerc
1 Luc 24.32
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Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 2, versets 1 à 21.