Pouvez-vous supposer que Dieu ne défendra pas le droit de ceux qu’il a choisis et qui crient à lui jour et nuit, et qu’il tardera à leur venir en aide ?
Luc 18.7
Beate Paulus, la femme du pasteur d’un village de la Forêt-Noire, croyait à la puissance de la prière.lui n’y croyait pas. Un jour, trois lettres vinrent avec des factures à régler immédiatement. Son mari les jeta devant elle : « Maintenant, paie ces factures avec ta foi ! »
Elle se retira dans sa chambre, déploya les lettres devant Dieu. Elle pria. Aussi pour son mari moqueur. Elle croyait que Dieu ne la décevrait pas.
Plus tard, sa fille l’appela pour le souper. « Mangez sans moi ! » Le soir, nouvel appel. « Allez vous coucher sans moi ! » Le matin, la fille appela sa mère. « Je viendrai quand je serai prête. »…
Enfin, elle apparut, le visage rayonnant.
– Qu’arrive-t-il ? Un ange t’a-t-il apporté l’argent ?
– Non, mon enfant, mais je suis sûre qu’il viendra.
Presque au même moment, quelqu’un vint demander à Beate de passer immédiatement au restaurant du Tilleul. Le propriétaire avait été tourmenté par l’idée qu’ils pouvaient être en grande difficulté financière. Il lui dit : « J’ai une grosse somme d’argent improductif. Vous pouvez en disposer. Si vous ne pouvez pas le rendre plus tard, je considèrerai l’affaire comme réglée. » Elle lui raconta son combat de la nuit passée, rentra, empila l’argent sur les trois lettres et dit à son mari : « À présent, tu peux croire que la foi en Dieu n’est pas une illusion ! »
Alfred Kuen
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 18, versets 1 à 8.