Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité.
Marc 9.24
Je pense que personne n’a oublié les immenses brasiers qui, à plusieurs reprises, ont dévasté de magnifiques forêts en Espagne au cours de l’été 2012. Ces feux, qui n’étaient pas sous contrôle, étaient particulièrement impressionnants. Les nombreux pompiers dépêchés sur les lieux n’arrivaient pas à les circonscrire. Devant certaines situations, les hommes sont bien obligés de reconnaître leur impuissance. Plusieurs personnes ont vu tout leur patrimoine partir en fumée, toutes les économies d’une vie de labeur.
Je suis toujours étonné que devant ces désastres qualifiés d’apocalyptiques et le constat de leur impuissance, un certain nombre de spectateurs déclarent : « Il ne reste plus qu’à prier. » Déclaration d’impuissance ou acte de foi ? Il a été écrit que « l’homme est un animal religieux ». Ce recours à la prière est bien la preuve que même chez ceux qui se déclarent incrédules ou athées le restant de l’année, il y a une étincelle de foi qui jaillit. Mais une fois les incendies éteints, prendront-ils un court instant pour dire : « Merci Seigneur ! » ?
Dieu nous aime. Il se plaît à exaucer de telles prières. Souvenons-nous toutefois que Dieu ne veut pas seulement répondre quand nous tirons la sonnette d’alarme. Bien mieux, il est celui qui désire remplir toute notre vie de sa présence.
Jack Mouyon
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 17, versets 1 à 6.