Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre.
Genèse 11.4
Se référant au passé et observant les innovations prometteuses du 19ème siècle, quelques philosophes et historiens se sont révélés être plus passionnés que réalistes sur l’avenir de l’Histoire. Ils en ont peint l’optimisme et, comme la tour de Babel, ont imaginé son horizon touchant le ciel ; c’est-à-dire se dirigeant vers la perfection. Ils ont prophétisé le triomphe progressif de la liberté (Michelet), le règne de la pensée (Hegel), la fin de l’asservissement au travail (Marx). Pour Goethe, l’action et l’éducation étaient les grands moyens de développement. Bref, sans Dieu, ils ont présupposé un monde meilleur bâti par le génie humain. Une tour de Babel !
Aujourd’hui, quelle déception ! On observe un monde de conflits, de misères, d’inégalités, de déclin moral et, fait nouveau, d’atteintes à notre environnement. Une civilisation fissurée comme une vieille tour, dont les promesses sont à terre et les ambitions écroulées. Pourquoi l’homme s’entête-t-il à croire en l’homme et non en Dieu ? Traversant l’Histoire, la voie du Christ est pourtant sûre, droite, solide, immuable, supérieure.
Ne croyez plus que l’homme pourra rendre l’homme meilleur, mais soyez optimistes dans la puissance du Christ pour le réaliser en vous : Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.1
Dominique Moreau
1 2 Corinthiens 5.17
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Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 11, versets 1 à 9.