Jésus-Christ […] s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et il a paru comme un vrai homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.
Philippiens 2.7-8
En juillet 1902 Jack London part à l’aventure explorer les bas-fonds de Londres. Pour réussir sa mission, il s’habille comme les habitants du quartier : « À peine avais-je fait quelques pas dans la rue que je fus impressionné par le changement complet produit par mes nouveaux vêtements… Ma veste râpée et déchirée aux coudes signalait à tout venant la classe à laquelle j’appartenais, et dont ils faisaient eux aussi partie. Nous étions désormais de la même race. » C’est ainsi qu’il recueillera sur le vif le contenu de son livre « Le peuple de l’abîme », qui décrit la misère de ces personnes.
Jésus-Christ a fait plus fort que Jack London. Il ne s’est pas limité à changer de vêtement. Il a vécu dans un corps humain, vulnérable et mortel. Il n’est pas venu écrire un livre sur nous, mais il est venu mourir pour nous sur une croix. Nombreux sont ceux qui sont morts sur une croix au temps de Jésus. Mais Lui seul pouvait nous sauver par sa mort. Jésus est venu partager notre vie ici-bas pour nous faire partager la sienne et nous sortir de l’abîme. Son œuvre est encore agissante aujourd’hui dans la vie de ceux qui l’accueillent.
Alain Monclair
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 1, versets 1 à 18.