Christ est ma vie, la mort m’est un gain.
Philippiens 1.21
Quelqu’un a dit que quelle que soit la religion le pourcentage de morts est le même : cent pour cent ! De tout temps, l’idée de la mort m’a été insupportable. Lorsque j’avais deux mois (en 1944), mon père a été enrôlé de force dans l’armée allemande. Pendant de longs mois, ma mère n’avait aucune nouvelle de lui et ne savait s’il était vivant ou mort. Mon horreur de la mort aurait-elle son origine dans ce lointain vécu ?
La mort n’est pas un sujet de discussion que l’on peut aborder facilement. Je sens chez les uns et les autres une résistance – un malaise même – à entrer dans l’échange à ce sujet. Penser à notre mort ou à celle d’un proche nous paraît indécent.
Certes, c’est l’inconnu, mais la sachant inévitable, cela devrait nous pousser à y penser et à nous y préparer. La Bible – et en particulier le Nouveau Testament – nous donne de nombreuses indications la concernant. Jésus a dit qu’il s’en allait nous préparer une place, que celui qui croit en lui a la vie éternelle. L’apôtre Jean a écrit : Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.1
Malgré ces affirmations et beaucoup d’autres, un certain inconfort à l’idée de la mort persiste. En effet, la mort reste une ennemie2… mais une ennemie vaincue.
Si nous croyons en Jésus-Christ, nous pouvons donc penser à notre mort… comme à un gain.
Elfriede Eugène
1 1 Jean 5.13 2 1 Corinthiens 15.26
________________
Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 7, versets 51 à 60.