Si donc c’est le Fils qui vous donne la liberté, alors vous serez vraiment des hommes libres.
Jean 8.36
Il avait 4 ans. Son arrière-grand-mère lui avait demandé de ne pas défaire le fil de fer qui attachait un fût métallique. « Quand tu seras partie, je le ferai quand même ! »… Le petit garçon ne supportait pas l’interdit et revendiquait déjà sa liberté. D’hier à aujourd’hui, en passant par 1789, quand n’a-t-on pas voulu la liberté et combattu pour elle ?
Être libre ! Dans la Bible, l’idée de la liberté est toujours opposée à celle de l’esclavage ou de l’emprisonnement. La liberté est donc l’heureuse condition de celui qui ne vit plus sous la servitude, mais qui a l’occasion de vivre un bonheur impossible jusqu’alors.
Le bonheur impossible ? Jésus dit – et toute la Bible avec lui – que les vrais ennemis de notre liberté sont le diable, le péché et la mort qui en résulte. Le lot commun à tout le genre humain est d’en être prisonnier. La vraie liberté n’existe donc que pour ceux qui en ont été affranchis.
Qui pourra nous délivrer ? Celui qui a vaincu le diable et la mort, celui qui n’a pas péché. Jésus seul ! Dieu l’a envoyé pour proclamer aux captifs la libération, aux aveugles le recouvrement de la vue, pour apporter la délivrance aux opprimés et proclamer l’année de grâce accordée par le Seigneur.1
Quel bonheur ! Jésus-Christ libère celui qui croit en lui, du péché, du pouvoir des ténèbres, des superstitions, de la mort et de sa crainte.
Albert Lentz
1 Luc 4.18-19
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 8, versets 31 à 36.