Celui qui m’a vu a vu le Père.
Jean 14.9
Récemment, je me suis promené dans les Alpes suisses avec mes petits-enfants. Quelques nuages presque transparents se mariaient au ciel bleu foncé pour créer un décor splendide. Juste avant le col, un magnifique petit lac se découvrit à nos yeux. Dans l’eau d’une limpidité éclatante, on pouvait voir les poissons nager à plusieurs mètres de profondeur.
Un peu plus loin, une petite clairière : l’odeur des pins et des fleurs sauvages, le silence rompu par les cris occasionnels des oiseaux – la paix. Les montagnes forment un amphithéâtre s’étendant majestueusement dans le ciel. Une forêt de pins suivie par une bande de buissons en fleurs, suivie par des alpages, puis des rochers recouverts de neige, alors que les pics se mélangent au soleil, aux nuages et au ciel. De toute beauté !
J’ai admiré la scène, impressionné, jusqu’à en avoir mal à la nuque, puis j’ai remarqué qu’une de mes petites-filles ne regardait pas dans la même direction que nous :
– Tu ne t’intéresses pas au paysage ?
– Si, bien sûr, mais je peux tout voir juste là.
Je l’ai rejointe au bord de l’eau. Elle avait raison. Le lac était tout à fait calme et tout le paysage se reflétait dans les moindres détails, juste à nos pieds.
Jeune homme, je me demandais souvent à quoi ressemblait Dieu. Était-il possible de le voir ? S’intéressait-il à moi ? Puis, j’ai rencontré Jésus et, en lui, je découvre chaque jour le reflet de nouveaux aspects de l’amour et de la beauté du Père céleste.
En effet, c’est en lui qu’habite corporellement toute la plénitude de la divinité.1
Silvano Perotti
1 Colossiens 2.9
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 14, versets 6 à 10.