En effet, Christ n’a pas recherché ce qui lui plaisait…
Romains 15.3
Thomas Lopez n’en est toujours pas revenu. Sauveteur affecté à une portion de plage en Floride, il s’est vu licencier pour avoir sauvé de la noyade un homme qui se trouvait hors de sa juridiction. Son employeur a estimé qu’il a fait une faute technique. L’acte avait beau être héroïque, rien n’y a fait. Une personne n’oubliera pas ce qu’a fait Thomas Lopez : celle qu’il a sauvée d’une mort certaine. Le prix de l’engagement de Thomas Lopez lui a coûté son emploi. Mais il a gagné en contrepartie la gratitude éternelle de celui qui, aujourd’hui, vit grâce à lui.
L’histoire de Thomas Lopez me rappelle celle de Jésus. S’il y a quelqu’un qui, en principe, ne devait pas venir nous sauver, c’est Lui. Jésus n’est pas de notre juridiction. Il n’était pas homme à l’origine, mais Fils de Dieu. Du haut des cieux, il a vu la situation sans issue dans laquelle nous nous trouvions. Il a franchi l’espace qui nous séparait de lui et pénétré dans notre sphère. Il s’est fait homme. Devenu tel, il est venu jusqu’à nous, là où nous sommes, empêtrés dans nos fautes. Or, le salaire que réclame le péché est unique : c’est la mort. Jésus choisira donc de mourir, volontairement. Légalement, il aurait pu ne pas le faire. Il n’aurait été coupable de rien. Seul l’amour a fait de lui notre Sauveur, mon Sauveur !
Le monde a beau le railler ou le mépriser. Ma gratitude envers lui et son engagement sera éternelle !
Gilles Georgel
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Lecture proposée : 1ère lettre de Pierre, chapitre 2, versets 21 à 24.