C’est nu que je suis sorti du ventre de ma mère, et c’est nu que je repartirai.
Job 1.21
Zita de Habsbourg, dernière impératrice d’Autriche et reine de Hongrie, décède à l’âge de 97 ans. Ses funérailles ont lieu à Vienne le 1er avril 1989. Lorsque le cortège funèbre arrive devant la cathédrale, le maître de cérémonie trouve porte close. Il frappe trois coups avec un bâton.
– Qui demande à entrer ? s’enquiert un religieux derrière la porte.
– Zita, sa Majesté Impératrice et Reine.
– Nous ne la connaissons pas, répond le moine.
Le maître de cérémonie frappe à nouveau trois coups.
– Qui demande à entrer ?
– Zita, un être humain mortel et pécheur.
– Alors vous pouvez entrer.
Cet ancien rite propre aux Habsbourg est plein de sagesse. Il atteste notre égalité devant la mort. Tout ce qui fait notre fierté ici-bas nous sera ôté : intelligence, éducation, statut, richesse, famille… Que nous soyons puissant ou misérable, notre âme se retrouvera nue, dépouillée de tout appui humain. Devant le tribunal de Dieu, notre culpabilité sera établie et aucune de nos bonnes actions ne pourra nous sauver. Qui nous défendra alors ?
Si nous lui appartenons, Jésus sera notre avocat « commis d’office ». Il obtiendra notre acquittement, car, en mourant sur la croix, il a payé la dette que méritaient nos péchés. Que nous ayons été grand ou petit, la porte du ciel nous sera alors grande ouverte !
Françoise Lanthier
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Lecture proposée : 1ère lettre de Jean, chapitre 2, versets 1 à 6.