Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de médecin, mais les malades.
Matthieu 9.12
Enfants, nous aimions écouter des histoires, puis nous en avons raconté à nos enfants.
Jésus en a souvent raconté : celle du fils qui a réclamé l’héritage du vivant de son père et qui est parti et a dilapidé sa fortune ; celle d’un Samaritain (les Samaritains n’étaient pas très considérés dans la société juive) qui a eu compassion d’un blessé alors que deux dignitaires juifs s’en sont désintéressés. Dans une troisième, Jésus disait que la prière d’un publicain (les publicains avaient une réputation de voleurs) était de loin plus honnête que celle du pharisien, l’homme pieux par excellence.
Dans la plupart des histoires, Jésus donnait le premier rôle à celui qui avait l’étiquette du mauvais. Jésus aimerait-il plus les mauvais que les justes ? Il a dit à plusieurs reprises : Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.1
La Bible affirme qu’il n’y a pas de juste, pas même un seul.2 Simplement, certains sont conscients qu’ils ne sont pas justes et qu’ils ont besoin d’aide. Il se trouve que ce sont souvent ceux dont la vie « est mauvaise ». Les autres se trompent en pensant que « leur bonne vie » est suffisante.
Jésus nous aime tous. Il est venu sur terre pour nous ouvrir le chemin vers Dieu, si toutefois nous reconnaissons que nous ne sommes pas justes à ses yeux. Acceptons de l’écouter et de le suivre !
Elfriede Eugène
1 Marc 2.17 2 Romains 3.10
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 18, versets 9 à 14.