Notre Père qui es aux cieux…
Matthieu 6.9
Jésus nous donne une prière modèle. Nous sentons bien que cela ne veut pas dire qu’il n’y a qu’à la répéter. Comme si Dieu pouvait se satisfaire de cela ! Nous ne prions pas un être insensible ou indifférent, mais notre Père !
Notre Père ? Quel mot radical pour commencer ! L’appeler Père veut dire qu’il nous a donné la vie, la sienne. Il a donné son Esprit qui dit « Abba, Père » à celui qui est devenu son enfant par Jésus-Christ. Mais cela veut dire aussi qu’il lui a donné la Loi, qu’il s’occupe activement de son éducation. Sommes-nous rentrés à la maison comme le fils prodigue et avons-nous découvert que cette Loi est grâce1 ? Il veut être notre Père en Jésus-Christ et nous accorder le privilège incroyable de pouvoir le tutoyer.
Jésus dit bien : Notre Père, et non : Mon Père. C’est une prière communautaire, une prière qui se vit avec ceux qui l’aiment. Cela tranche avec l’individualisme et le refus de s’engager dans une église ! Il n’y a pas tant un lieu de prière (“je prie en cet endroit…”) qu’une communauté de prière (“je prie avec…”). Au fait, avec qui priez-vous ?
Il est notre Père céleste. Il a une vue globale là où nous sommes souvent embourbés dans la vie. Nous sommes sur “son radar” ; et prier, c’est affirmer qu’il l’est sur le nôtre. Nous voulons apprendre “sa langue”, “sa culture”. Nous venons à lui dans l’intimité, mais sans familiarité.
Notre Père qui es aux cieux… que lui dirons-nous ?
Egbert Egberts
1 Psaume 119.29
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 6, versets 5 à 15.