Marie […] le coucha dans une mangeoire parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la salle des hôtes.
Luc 2.7
Lorsque Jésus est venu dans le monde, il n’y avait pas de place pour lui.
Aujourd’hui, c’est bien différent. Des millions d’humains le confessent, de nombreux peuples portent son nom, se disant chrétiens. Ils célèbrent sa naissance et se font des présents. Cependant, la fête est mondaine. Il n’y a de place que pour les cadeaux et les réjouissances, mais point pour Jésus-Christ. Le monde christianisé ne diffère guère du monde d’autrefois. Il a hérité de tout son train, ses vanités, ses plaisirs, ses convoitises et la poursuite de ce qui est terrestre, ses richesses, ses honneurs et ses réjouissances.
Le monde d’aujourd’hui est toujours le présent siècle mauvais1. La méchanceté n’est pas bannie et Satan en est le prince, lui qui a crucifié le prince de la vie, le Seigneur de gloire et qui persécute encore les chrétiens dans le monde.
Y aurait-il encore dans ce monde de la place pour Christ ? Celle que Jésus demande, c’est celle de notre cœur. Si le monde n’est pas ouvertement hostile à Jésus-Christ, il vit pourtant dans l’indifférence et se complaît dans les péchés les plus grossiers ou les plus raffinés sans avoir fait la paix avec Dieu. Il vit dans l’insouciance du sort qui l’attend et court tout droit au-devant du jugement et de la perdition. Si le Seigneur n’a pas trouvé de place dans le monde, il voudrait tant en trouver dans votre cœur.
Albert Nouguier
1 Galates 1.4
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 12, versets 1 et 2.