La mort de Dieu ?

Les insensés pensent : Dieu n’existe pas !
Psaume 53.1

Durant la grande Révolution de 1789, on s’ingénia à effacer toute trace du religieux, du christianisme. On fit le “ménage” dans les églises et les cimetières ; les cultes furent défendus, ainsi que la vente ou la distribution de Bibles et de littérature religieuse.
On rapporte la réflexion d’un vieillard, qui, à l’ouïe de ces mesures, chuchota : « Bon, mais, au moins provisoirement, vous n’enlèverez pas les étoiles du ciel ! »
Puisqu’il n’était plus permis de faire un sermon le dimanche, les fidèles devaient écouter un discours patriotique censé exalter les valeurs humaines. Le pasteur Jean-Frédéric Oberlin, connu pour son engagement chrétien et social dans le Ban de la Roche en Alsace, trouva toujours moyen de transformer son discours en proclamation de l’évangile.
La mort de Dieu était déclarée, mais il est vivant à jamais !
De nos jours, on constate un retour manifeste du religieux. Les églises se multiplient, même, et surtout, dans les pays où sévit la persécution.
Du ciel, Dieu observe tout le genre humain. Reste-t-il un homme sage qui s’attend à Dieu ?1
Lui, le Seigneur, aura le dernier mot !

Charles Rick

1 Psaume 14.2

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Lecture proposée : Psaume 14, versets 1 à 6.

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