L’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous demeurez fermes, et par lequel aussi vous êtes sauvés.
1 Corinthiens 15.1-2
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler que chrétien on le devient. C’est la personne du Christ qui nous fait passer de la religion chrétienne à une vie chrétienne. Tant qu’il n’est pas au cœur de notre vie nous restons encore en deçà de la foi. Mais une fois qu’il remplit notre horizon, tout change.
L’Évangile, c’est d’abord la compassion de Jésus. Il voit des gens perdus et cela le fait agir. Là où nous ne voyons que des problèmes, il voit des brebis sans berger, des affamés de Dieu, et il se met à les nourrir et à se donner comme le pain de vie.
Notons ses paroles et leur effet profond sur nous. Les béatitudes, les paraboles, mais aussi ce qu’il dit sur lui-même, sur sa mission, son retour. Qui a jamais parlé comme lui ? Où aller sinon à lui ? Il a les paroles de la vie éternelle.
Puis, il y a sa mort. Une fatalité ou un don ? Le terminus ou un passage vers une vie autre ? Un fait divers ou l’espérance ? En perte totale ou à notre place ?
Cependant, tout cela n’aurait aucun sens sans sa résurrection. Le plus improbable des scénarios jamais écrits ? On n’invente pas des histoires ainsi. Mais voilà bien le fondement même de la foi chrétienne. Il est le grand miracle de l’histoire de la race humaine : sur son visage d’homme rayonne la gloire éternelle du Dieu Très-Haut.
Egbert Egberts
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15, versets 1 à 10.