Une prière dangereuse ?

Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié…
Matthieu 6.9-10

S’il est un élément dont je me souvienne de mon éducation religieuse, c’est le fait que l’on m’ait inculqué la prière dite du « Notre Père ». Tout au long de mon enfance, et ce jusqu’à mon quart de siècle, je n’ai jamais pu m’endormir sans la réciter. Pour autant, je ne me rendais pas vraiment compte de ce que je disais. Mais Dieu, lui, entendait et voyait mon cœur meurtri notamment par un profond sentiment de rejet.
Il a mis sur ma route des chrétiens engagés qui m’ont donné la possibilité de lire un évangile. Si d’emblée une chose m’a frappé, c’était le fait que Jésus ne rejetait pas le lépreux, l’aveugle, la prostituée. Et je me sentais comme souillé par le péché, aveuglé sur le sens réel de l’existence, livrant mon âme à de nombreuses idoles de notre société et des convoitises qu’elle suscite.
J’ai ressenti que Jésus m’aimait, moi aussi. Magnifique, mais interpellant aussi. Lorsque quelqu’un vous manifeste une telle bonté, comment réagir ? Lui rendre la pareille ? Ce qui sous-entend un prix , celui de renoncer à ce qui lui déplaisait dans ma vie. J’ai pris conscience de ce que le Fils de Dieu a payé, pour que j’accède aux richesses de son règne. Son engagement en ma faveur m’a aidé à lui remettre mon passé boiteux, pour me jeter dans les bras d’amour de Dieu, ce Père miséricordieux et plein de tendresse.

Guy Gentizon

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 6, versets 5 à 14.

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