Le potier doit-il être considéré comme de l’argile pour que l’ouvrage dise de l’ouvrier : il ne m’a point fait ? Pour que le vase dise : il n’a point d’intelligence ?
Ésaïe 29.16
L’homme a toujours été tenté de rabaisser Dieu à son niveau. Imbu de lui-même, il ne saisit pas les différences fondamentales qui les séparent l’un de l’autre. Dieu n’a, par exemple, ni début ni fin. Il existe par lui-même. Il se suffit à lui-même. Il n’a ni conseiller, ni personne à qui il doive rendre compte. Il est la sagesse même. Cela signifie que personne ne peut avoir de meilleures pensées que lui. Dieu ne fait aucune erreur. Il n’a rien qu’il ait à regretter parce que ce serait mal fait.
Parce que l’homme rabaisse Dieu à son niveau, il a la prétention de lui demander des comptes. Il agit comme l’argile qui rabrouerait le potier pour son manque d’intelligence. Dans notre folie, nous en sommes là. Dieu nous a créés homme et femme. Mais certains défendent l’idée que cette identité n’est pas déterminée par le sexe. Il est possible, disent-ils, d’être une autre personne que celle que nous imposent nos gènes. En vérité, le problème de l’homme est qu’il n’accepte pas le fait d’être une créature. Dès lors, il considère chaque limite comme une injustice. Et il crie à l’inégalité.
Oui, Dieu nous est supérieur ! Que vous le reconnaissiez est le premier pas vers une vie humaine apaisée. Rappelez-vous cette vérité : refuser ce que vous êtes, c’est aussi refuser que Dieu soit Dieu !
Gilles Georgel
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 45, versets 9 à 12.