Je suis le bon berger.
Jean 10.11
Si Jésus précise qu’il est “le bon berger”, c’est qu’il doit y en avoir de mauvais. Le chapitre 34 du livre du prophète Ézéchiel nous en donne la description. Ils se sont occupés d’eux-mêmes au lieu de conduire le troupeau au pâturage. Ils ont tué les brebis grasses pour en manger la graisse et se vêtir de leur laine. Ils n’ont pas pris soin d’elles ni fortifié celles qui étaient malades ou blessées. Le troupeau s’est donc dispersé, et il est devenu la proie de toutes les bêtes des champs.
Quelle triste constatation !
À l’opposé, le bon berger prend soin des brebis. Il se poste à l’entrée de la bergerie pour prévenir la venue des voleurs. Il les connaît toutes par leur nom. Les brebis connaissent sa voix. Lorsqu’il les conduit dehors, il marche devant elles et elles le suivent.
La Bible utilise cette image bien connue des auditeurs et des lecteurs de l’époque. Elle nous invite à faire preuve de prudence, à ne pas accorder de crédit trop facilement à tous ceux qui prétendent venir à nous au nom de Dieu. Jésus lui-même nous avertit : Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs.1 Il nous appartient de passer leurs paroles et leurs actes au crible de la Parole de Dieu. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits.1
Jack Mouyon
1 Matthieu 7.15-16
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 7, versets 15 à 20.