Heureux l’homme dont la faute est effacée, et le péché pardonné !
Psaume 32.1
Avant que la faute ne soit effacée, il faut au préalable qu’elle soit révélée. Seuls les coupables peuvent expérimenter le réel bonheur d’être pardonnés.
Je me souviens avec émotion du jour où Dieu me révéla un péché qui était resté enfoui dans l’obscurité souffrante de mon passé. Quelques années auparavant, j’avais tenté de mettre fin à ma vie, et j’étais resté plusieurs jours dans le coma, en réanimation intensive. Plusieurs mois après ma conversion, Dieu m’a montré la souffrance que ma mère avait endurée pendant ces jours d’incertitude quant au pronostic vital à mon égard. La psychologie et la médecine pouvaient aider à comprendre mon passage à l’acte, mais elles n’apportèrent pas une profonde guérison de mon cœur. Mais lorsque Dieu m’a montré ma part de responsabilité dans ma propre détresse et dans celle que j’avais fait subir à ma mère, je n’ai plus caché mes torts et Dieu m’a déchargé du poids de ma faute1.
Dieu est patient et il ne veut pas se contenter d’une guérison superficielle de nos êtres. Il veut extraire du tréfonds de notre conscience ce que nous y avons enfoui et caché. Ne craignons donc pas que Dieu nous révèle nos fautes, car c’est une étape nécessaire pour sortir des ombres du passé et goûter au bonheur d’un homme pardonné.
Alain Monclair
1 Psaume 32.5
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Lecture proposée : Psaume 32, versets 1 à 11.