Lāhomme quittera son pĆØre et sa mĆØre et sāattachera Ć sa femme, et ils deviendront une seule chair.
GenĆØse 2.24
Cette dĆ©finition du mariage nāest pas le fruit dāune Ć©volution sociale soucieuse dāacquĆ©rir ou de sauvegarder des intĆ©rĆŖts particuliers. Elle a sa source dans la pensĆ©e divine. Aussi la trouve-t-on dĆØs la seconde ou troisiĆØme page de la Bible. Quand JĆ©sus fut questionnĆ© sur le divorce, il eut recours Ć ce texte initial. CāĆ©tait Ć©vident, pour JĆ©sus, les millĆ©naires qui sĆ©paraient la GenĆØse de Son temps nāavaient absolument rien changĆ© aux directives divines malgrĆ© les Ć©carts survenus au long des siĆØcles. Nous nāavons donc aucune raison de nous croire autorisĆ©s Ć en transformer la signification de quelque maniĆØre que ce soit.
Selon Dieu, le mariage ne peut ĆŖtre quāune prise de responsabilitĆ©s, par lāhomme, devant la sociĆ©té : il se dĆ©tache de ses parents. Cela concerne un homme et une femme āĀ en dehors de quoi il ne saurait ĆŖtre question de āmariageā. Cāest, de plus, un vrai engagement puisque lāhomme sāattache (se lie) Ć sa femme, ce qui ne suppose aucune marche arriĆØre (divorce). Ces deux dĆ©marches prĆ©cĆØdent les relations conjugales par lesquelles lāhomme et la femme deviennent une seule chair.
Dieu seul fixe les rĆØgles. Pour satisfaire ses convoitises, faiblesses ou perversions, on peut changer les normes, se permettre le pire. Dieu, lui, ne change pas. On peut aussi se croire libre de passer outre. Mais il nous en demandera compte.
Richard DouliĆØre
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Lecture proposĆ©eĀ : Ćvangile selon Matthieu, chapitre 19, versets 1 Ć 6.