Jésus dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. »
Luc 23.34
Dans les années cinquante, ce pasteur a subi bien des humiliations sous le régime communiste de Hongrie. Lorsque l’insurrection des étudiants et des intellectuels contre le régime s’est déclenchée en 1956, l’un de ses fils fut aussi l’une des premières victimes.
Mais lors de cette lutte acharnée, le jeune soldat communiste qui venait de tuer son fils dut courir pour sauver sa peau et se réfugia… dans la maison du pasteur !
Les « rebelles » prirent d’assaut la maison et exigèrent que le jeune soldat leur soit remis pour l’exécuter. Le père pouvait se venger du meurtrier de son fils. Il pouvait aussi le protéger en prenant le risque d’être accusé de collaboration. Que faire ?
Il se plaça devant l’assassin de son fils et dit : « Si vous voulez le tuer, il faudra me tuer d’abord. Pardonnez-lui, il ne savait pas ce qu’il faisait. »
Ils n’insistèrent pas et sortirent. Pendant plusieurs années, le pasteur qui avait risqué sa vie pour protéger l’assassin de son fils a parcouru le pays en prêchant l’amour et le pardon de Dieu. Sa vie a donné de la crédibilité à son message et beaucoup se sont tournés vers Christ pour croire en Lui.
Il y a deux mille ans, Jésus est mort à notre place. Par son sacrifice, il a payé le prix pour nos péchés. Sur la croix, il a dit : « Père, pardonne-leur. »
Avez-vous accepté son pardon, ou bien est-il mort en vain ?
Silvano Perotti
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Lecture proposée : 1ère lettre de Pierre, chapitre 2, versets 21 à 24.