Dieu a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a éliminé en le clouant sur la croix. Colossiens 2.14
Le 5 Février 1953, Théophile Badoual fut gracié par le Président Vincent Auriol. Il retrouvait ainsi ses droits de citoyen et de libre circulation sur le territoire français. Sept ans plus tard, la réhabilitation complète lui fut octroyée, son ancien casier judiciaire n’existait plus. Il n’y avait plus de trace des condamnations qui lui avaient valu de purger 17 ans de prison.
Mais il témoignait lui-même que cette appréciable réhabilitation n’était rien en comparaison du pardon et de la grâce de Dieu envers lui. Il avait, en effet, commencé à jouir de cette liberté intérieure dès le jour où il se confia en Jésus-Christ, alors qu’il était encore en prison.
La Bible révèle que nous avons tous un casier judiciaire, car nous sommes tous pécheurs. La liste de nos crimes a été clouée sur la croix où Jésus-Christ est mort pour le pardon de nos péchés. Cet acte qui nous condamnait est aussi réel qu’un verdict de tribunal. Nous sommes des proscrits, en fuite tant que nous n’avons pas demandé à Dieu de bénéficier de sa grâce. Mais nous découvrons la liberté dès que nous plaçons notre confiance en Lui.
Alain Monclair
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Lecture proposée : Lettre aux Colossiens, chapitre 2, versets 8 à 15.