Lui qui n’a point épargné son Fils et qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ?
Romains 8.32
John Griffith vivait dans le Missouri où il s’occupait d’un pont-levis du chemin de fer qui enjambait le fleuve. Il devait abaisser le pont lorsque le train arrivait et le relever ensuite.
Un jour de 1937, son jeune fils de huit ans l’accompagna sur son lieu de travail. À midi, tous deux descendirent au bord du fleuve pour déjeuner. En pleine discussion avec son fils, John s’attarda. Voyant que le train de 13 h 07 arrivait, il remonta vite à la cabine pour baisser le pont. Ce qu’il vit alors le glaça d’horreur : son fils se trouvait sous le pont, au niveau des énormes vérins qui l’actionnaient. John devait choisir : laisser les vérins levés et sauver son fils ou sauver les centaines de passagers du train et le sacrifier. Avec une douleur infinie, il actionna la manette. Il entendit les cris de son fils jusqu’à ce que le bruit du train les couvre. Personne ne sut dans le train ce qui se passait. Mais John venait de sacrifier ce qu’il avait de plus cher pour sauver chaque passager de la mort.
Par amour pour nous, Dieu a sacrifié Jésus, son Fils unique. Sa mort volontaire nous sauve d’une catastrophe certaine : la mort éternelle. Il n’a pas épargné Jésus pour que nous le soyons ! Que ferez-vous de cet amour ?
Gilles Georgel
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 5, versets 6 à 8.