Dieu dit : Où étais-tu quand je posai les fondations du monde ? Déclare-le, puisque ta science est si profonde !
Job 38.4
La science et la foi sont deux domaines différents : la science ne peut évaluer la révélation de Dieu, et la foi biblique ne va pas contredire les données sûres de la science. L’académicien Jean d’Ormesson écrit : « Dieu n’a que faire de preuves : il les laisse aux savants et aux philosophes. Dieu n’est pas une expérience de physique : il ne cherche pas à s’imposer de façon décisive. Dieu n’est pas une équation : il fuirait plutôt l’évidence. Dieu n’est pas un politicien : il ne tente pas de se faire élire à coups de promesses et d’arguments. L’ambition de Dieu n’est pas d’être irréfutable. S’il existe, il lui suffit d’une seule chose : il lui suffit d’être – et c’est assez. »1
Mais pour le romancier, « Dieu est une idée pure dans un autre monde que le nôtre. Il est tension. Il est espérance. Il est un rêve infini. »1
La Bible nous offre mieux qu’une idée ou une croyance. Il me semble que des évidences sérieuses sont à notre disposition. Car, si Dieu est « un Dieu qui se cache »2, comme le dit aussi d’Ormesson, il n’en est pas moins un Dieu qui se révèle et agit, car il nous aime. Et de cela, l’écrivain n’en parle pas.
Pour conclure, la science des hommes se trouve quand même bousculée par les miracles incontestables que le Christ opère encore aujourd’hui. Et, en particulier, par les vies transformées par l’Évangile !
Claude Schneider
1 C’est une chose étrange à la fin que le monde, p 213-214
2 Ésaïe 45.15
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 11, versets 33 à 36.