L’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre et il en fut affligé en son cœur.
Genèse 6.6
Il arrive qu’une mère ou un père regrette d’avoir engendré un fils. Parfois, malheureusement en disant : « J’aurais mieux fait de me casser une jambe plutôt que de te mettre au monde ». Mais souvent un autre enfant les console, car il est rare que tous les déçoivent pareillement.
L’humanité, sur laquelle Dieu penche ses regards à l’époque de notre récit, était composée de créatures dont la méchanceté des uns rivalisait avec celle de leurs voisins. L’homme avait été le chef-d’œuvre de Dieu, le couronnement de sa création. Et voilà que leur plus grand nombre était devenu un ramassis de gens dont l’égoïsme côtoyait la concupiscence et la méchanceté. La pestilence des pensées et actions humaines sous toutes leurs formes provoquait en Dieu une véritable nausée et le rejet. Mais ce rejet était accompagné d’une profonde douleur.
Jamais Dieu n’a pris plaisir à punir ni à condamner l’humanité. Il a toujours proposé une issue, un moyen de salut pour les individus. Ce n’est qu’à la dernière extrémité qu’il frappe le coupable.
Ici-même, Dieu cherche, dans la foule impie, l’homme dont le cœur se désole de cette situation épouvantable. Il trouvera Noé et le sauvera.
La grâce est offerte au coupable qui ressent le poids de sa culpabilité. Êtes-vous l’un d’eux ? Si oui, une arche de salut vous est offerte : Jésus.
Gérard Peilhon
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Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 6, versets 5 à 8.