En réalité, le Christ est bien revenu à la vie et, comme les premiers fruits de la moisson, il annonce la résurrection des morts. 1 Corinthiens 15.20
La résurrection de Jésus atteste qu’il était bien ce qu’il a prétendu être et nous garantit l’authenticité de ses promesses.
Il y en a beaucoup pour cette vie déjà. Mais la plus importante est l’assurance que la mort n’est pas le dernier mot de la vie. Que le dernier voyage débouche sur la vie véritable, la vie même de Dieu. Comme l’assurance du pardon, cette promesse extraordinaire repose sur le fait historique de la résurrection de Jésus. De même que les prémices de la moisson garantissent celle-ci et l’annoncent, la résurrection de Jésus est le gage tangible de notre propre résurrection. Opium ? Non ! Garantie.
La vie présente est souvent décevante. Les luttes y abondent et le découragement nous atteint face à ce qu’elle a de factice, de révoltant dans un environnement égoïste, cruel, délétère. Mais pour celui qui place sa foi en Jésus-Christ tout cela n’est qu’un passage. La réalité est devant lui, tellement merveilleuse et exaltante. Cette espérance n’est-elle pas légitime au même titre que l’on attend le port après une longue traversée ? Ou bien serait-elle un opium ? Non, car la résurrection du Christ est le gage de la sienne.
N’en doutons pas et laissons nos cœurs s’en nourrir avec reconnaissance et exultation.
Richard Doulière
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15, versets 20 à 22.