Voici sur qui je porterai les regards : sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, sur celui qui craint ma parole. Comme un homme que sa mère console, ainsi moi, je vous consolerai. Ésaïe 66.2,13
Notre texte continue : Vous le verrez et votre cœur sera dans la joie, et vos os reprendront de la vigueur comme l’herbe. L’Éternel manifestera sa puissance envers ses serviteurs mais il fera sentir sa colère à ses ennemis.1
Auprès de qui, en dehors de Dieu, pourrait-on trouver de telles paroles de consolation ?
Même dans la vie du chrétien, il y a des jours où le drapeau est en berne et le moral à marée basse. On a plutôt envie de pleurer et de se lamenter tant les raisons en sont nombreuses quand on regarde autour de soi. Le monde est de plus en plus mauvais, méchant et dangereux. Les familles se disputent et se disloquent. Les églises se vident ou se refroidissent. Pas toutes, Dieu merci, mais quand même.
Oui, on peut pleurer, je dirai même que l’on doit pleurer mais devant Dieu, en nous souvenant de ses promesses d’aujourd’hui et de ses consolations. Elles ne manquent pas à celui qui se tourne vers le Dieu consolateur, au cœur tendre et compatissant. Si nous sommes dans l’abattement aujourd’hui, approchons-nous de Dieu et laissons ses consolations nous rasséréner.
Debout, reprenons la route dans la foi et l’espérance de la venue proche de Jésus-Christ.
Yvan Dussart
1 Ésaïe 66.14
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Lecture proposée : Livre de Néhémie, chapitre 1, versets 4 à 11.