Si quelqu’un sait faire le bien et ne le fait pas, il commet un péché.
Jacques 4.17
Il m’est arrivé à plusieurs reprises de rencontrer des personnes qui, découvrant mon engagement de foi, ressentaient immédiatement le besoin de m’affirmer que, en ce qui les concernait, elles ne faisaient pas le mal.
Quoique louable, ce sentiment ne correspond pas à ce que déclare l’apôtre Jacques ici. Transgresser la volonté de Dieu, commettre ce que la Bible estime être le mal (commettre adultère, porter des faux témoignages, etc.), c’est ce que les théologiens appellent le péché par commission.
Mais il est une autre sorte de péché : celui qui consiste à ne pas faire le bien qu’on pourrait faire. C’est le péché par omission. On n’est donc pas quitte quand on peut dire : « Je n’ai ni tué ni volé ». Car une autre question nous est alors posée : « Quel bien aurais-je pu faire et n’ai-je pas fait ? »
On est saisi de vertige en réalisant cela. On mesure alors à quel point on a besoin que la faveur de Dieu s’exerce à notre égard sur un autre fondement que le système de valeurs « religieux » mis en place dans nos vies.
Faire le bien, c’est tout d’abord accomplir les œuvres que Dieu attend de nous. Or, l’œuvre de Dieu, c’est croire en Celui qu’il a envoyé, Jésus1. De là découle un désir d’aimer notre prochain, nourri par la volonté d’honorer Christ.
Guy Gentizon
1 Jean 6.28-29
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Lecture proposée : Lettre de Jacques, chapitre 1, versets 22 à 27.