Paul les avertissait : Mes amis, je vois que la navigation ne se fera pas sans péril… Mais le centurion se fiait au timonier et au capitaine du navire plutôt qu’aux paroles de Paul. Actes 27.10-11
C’est une évidence ! Le capitaine et le timonier connaissent leur métier. Ils ont l’expérience, le savoir-faire ! Qui est-il ce Paul pour leur donner des conseils ! Au départ méprisée, la parole de l’apôtre Paul, inspirée de Dieu, va s’avérer exacte. La tempête va venir et réduire à néant tous les efforts de l’équipage pour empêcher le naufrage. Du coup, les conseils de Paul prennent une autre autorité. Au fil des évènements, la voix méprisée se révèle être la seule porteuse d’espoir.
Que nous le voulions ou non, nous sommes tous embarqués ici-bas sur le même rafiot. Or, sans être de grands sages, nous sentons bien que le bateau de ce monde, livré à des forces incontrôlables, tangue de plus en plus. L’expérience, le savoir-faire, la belle assurance des grands de ce monde ne nous rassurent plus.
Notre espoir à tous se trouve dans une parole ancienne, longtemps méprisée : la Parole de Dieu. Elle assure à l’âme qui reçoit l’espérance qu’elle propose, une ancre solide et sûre. En ces temps d’angoisse, d’incertitude, où le monde ressemble de plus en plus à une mer houleuse et agitée, n’est-il pas temps de donner à la Parole de Dieu l’autorité qu’elle mérite ?
Gilles Georgel
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Lecture proposée : Psaume 107,versets 23 à 32.