Le peuple qui vivait dans les ténèbres verra briller une grande lumière.
Ésaïe 9.2
Notre monde vit sans Dieu. Cela semble lui avoir bien réussi, si on se limite aux progrès technologiques. Mais quel orgueil ! On n’a plus besoin de Dieu. On veut éradiquer tout ce qui le rappelle : la Bible, les chrétiens, Israël, la morale.
L’avis de Dieu ? Qui s’y intéresse encore ? Ni le roi Ahaz au temps d’Ésaïe, ni nos contemporains. Mais quelle vanité qu’une vie sans Dieu ! Tous ceux qui s’en sont pris à Dieu et à son peuple ont péri. Voici ce que dit le Seigneur : Élaborez toute une stratégie : elle sera anéantie. Concertez-vous sur votre plan : il sera sans effet, car Dieu est avec nous.1 La raison ? Elle est là, à peine cachée dans cette phrase : car Emmanuel, le nom de l’enfant annoncé2, signifie Dieu avec nous. Noël sonne le glas des nations sans Dieu.
Quand on refuse de revenir à la Parole de Dieu, la nuit tombe. Mais les ténèbres n’auront pas le dernier mot : Dieu a toujours le dernier mot. Nous connaissons Noël, le “déjà”. Dieu a donné l’enfant promis. Mais le “pas encore” est toujours futur, car les ténèbres règnent encore. Le joug de l’oppresseur est toujours là. Le trône de la grâce est établi, mais pas encore le trône du roi. Pourtant, l’Enfant qui est venu règnera. Et tous les Ahaz de ce monde le verront et plieront le genou. Tous.
Bonne fête de Noël ! Et elle sera bonne si nous laissons ce Jésus régner en nous !
Egbert Egberts
1 Ésaïe 8.10 2 Ésaïe 7.14
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 8, v.19 à chapitre 9, v.6.