Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité se voient comme à l’œil, quand on les considère dans ses ouvrages.
Romains 1.20
C’est à l’académicien Jean d’Ormesson que l’on doit la phrase : « Il n’y a pas d’autre romancier, pas d’autre musicien, d’autre artiste que Dieu. »1 En vérité, en dehors de Dieu, il n’y a que des copistes, plus ou moins mauvais. Parmi eux, on trouve ceux qui nous invitent à contempler Sa gloire et ceux qui la détournent pour leur propre gloire.
On ne saurait citer tous ceux qui se sont approchés de Dieu à travers la contemplation ou l’étude de la nature. Pour l’homme honnête, la signature de Dieu est partout. Et, à moins que l’on prétende que la beauté n’est que relative et subjective, on ne saurait que s’émerveiller et reconnaître dans les œuvres de Dieu, sagesse infinie, science illimitée, beauté sans nom.
À que l’on ne s’enferme pas dans une chambre noire et que l’on ne porte pas des lunettes opaques, alors, comme l’écrivait Ralph Shallis, « il faut beaucoup de foi pour être athée ! »
Nous n’avons mis en jeu que nos yeux. Mais que dire des sons, des senteurs, du toucher ? Quand la beauté d’une mélodie me bouleverse, je dis merci au compositeur, certes, mais plus encore à Celui qui a rendu cet homme capable de la créer et moi de l’écouter.
Allons ! L’existence de la beauté peut-elle s’expliquer si tout n’est que le fruit du hasard ?
Richard Doulière
1. in « Comme un chant d’espérance »
Lecture proposée : Psaume 8.
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