Les gens mangeaient, buvaient, se mariaient et étaient donnés en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans le bateau. Alors vint le déluge…
Luc 17.27
Qui prend encore le temps de se poser cette question ? Et d’y répondre ? Les jours filent si vite ! L’émotion d’hier est supplantée aujourd’hui par quelque crainte de nouvelles restrictions qui, elle, ne survivra guère à l’annonce d’un fait divers préoccupant survenant demain…
Alors on vit au jour le jour, attendant que les choses se passent. R. Ruthe a écrit : « La plupart des hommes ressemblent à des voyageurs assis dans un train qui roule vers des buts inconnus. Ils paient leur billet et sont contents de rouler. Ils ne connaissent ni le conducteur du train ni la destination vers laquelle il les mène. »1
Vivre se réduirait-il à couler des jours plus ou moins heureux dans l’insouciance ?
L’éternité est notre destination. Et l’entrée passe par la rencontre avec Jésus-Christ, le Fils de Dieu qui établira son règne. Or Jésus compare le moment de son retour à la venue du déluge. Il reviendra pour juger toute l’humanité.
L’essentiel n’est-il donc pas de nous y préparer ? Les évangiles nous disent comment. L’enseignement de Jésus suffit à nous faire connaître le sens profond de notre existence. Et à nous donner la vie en abondance.
Albert Lentz
1 cité par A. Kuen dans : « Le sens de la vie », p. 15.
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 24, versets 37 à 44.