Je sais, moi, que mon défenseur est vivant… Job 19.25
Job s’est senti blessé par ses conseillers, abandonné de Dieu, rejeté de tous1. Un croyant peut-il vivre une telle expérience ? De nombreux exemples bibliques l’affirment : le patriarche Jacob accablé par l’adversité ; le prophète Élie n’en pouvant plus ; le roi David submergé par une dépression…
Déchiré entre le doute et la foi, la balance pour Job penche pourtant vers la délivrance dans l’au-delà. Dès à présent
Sa vision dépasse-t-elle sa compréhension ? Aujourd’hui, nous savons que Jésus plaide sans cesse la cause des siens. Il les aide, ayant lui-même été éprouvé dans ce qu’il a souffert3. Il se sent touché par leurs faiblesses. C’est bien là la certitude de Job : Après que cette peau aura été détruite, moi, dans mon corps, je contemplerai Dieu. Oui, moi, je le verrai prendre alors mon parti, et, de mes propres yeux, je le contemplerai.4
Des sautes d’humeur entre ténèbres et lumière sont souvent le lot de ceux qui connaissent la dépression. Pour Job ici, les nuages se dissipent momentanément. Il y a des jours comme ça. Comme ce matin de Pâques quand quelques femmes découvrent un tombeau ouvert, la pierre roulée sur le côté. Il y a des jours comme ça où ceux qui étaient attristés repartent en paix, le cœur brûlant pour un Sauveur ressuscité.
Bob Dodsworth
1 Job 19.3,6-11,14-19
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Lecture proposée : Livre de Job, chapitre 19, versets 1 à 27.