Jérusalem est entourée de montagnes, ainsi l’Éternel entoure son peuple, dès maintenant et à toujours.
Psaume 125.2
J’ai la chance d’habiter un pays de montagnes, la Suisse, au sein duquel les Alpes occupent une place prépondérante. La Bible mentionne de nombreuses montagnes ou autres collines significatives.
La puissance qui s’en dégage reflète celle de Dieu. N’est-il pas celui qui affermit les montagnes par sa force1 ? Aussi longtemps qu’elles subsistent, elles proclament son pouvoir absolu. L’autorité qu’il a manifestée lors de la création est un gage qu’il maîtrise toutes les forces qui s’opposent à lui et à ses bien-aimés.
Elles évoquent aussi une impression de protection naturelle. On s’y sent à l’abri. Rien ne semble pouvoir les faire vaciller. C’est sans doute pour cette raison que plusieurs récits de la Bible mentionnent des épisodes au cours desquels elles sont mentionnées2.
Les montagnes symbolisent aussi l’idée de permanence, de stabilité, d’éternité. Le nombre de nos années est limité, nous mourrons tous un jour, mais les montagnes demeurent.
Et, quand bien même ces aspects sécurisants venaient à disparaître, souvenons-nous que la bienveillance de Dieu, quant à elle, subsistera envers quiconque se confie en lui.
Guy Gentizon
1 Psaume 65.6 2 Josué 2.16 ; Matthieu 24.15-16
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 54, versets 1 à 10.