Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront jamais.
Matthieu 24.35
Obernai est une charmante cité alsacienne, entourée de remparts médiévaux bien conservés. Sur une plaque qui ornait autrefois le rempart intérieur, à proximité de l’une des portes de la ville, on pouvait lire une inscription en latin et en allemand que l’on peut traduire ainsi : « Tout passe, seule la parole céleste reste. Si celle-ci s’éteignait aussi, pense à tout ce qui tomberait avec elle. 1529 »
Sage devise apposée sur ces murs qui pouvaient donner aux Obernois un faux sentiment de sécurité. Sur quoi repose notre propre sécurité ? Sur nos capacités personnelles, sur notre situation sociale ou financière, sur notre santé ou nos amis ? Tout cela est bien fragile et incertain.
Seul Dieu est immuable, éternel, constant dans son Être. Par sa Parole il a créé l’univers et tout ce qui est subsiste par elle. Cette Parole s’est incarnée en son Fils Jésus : Ce Fils est le rayonnement de la gloire de Dieu et l’expression parfaite de son être. Il soutient toutes choses par sa parole puissante…1 Sommes-nous conscients, comme le rappelait cette inscription à Obernai, que notre vie même et tout ce qui nous entoure n’existent que par la volonté de notre Créateur ? Sans sa Parole tout s’écroulerait !
C’est par cette même Parole céleste et éternelle que Dieu s’adresse à chacun de nous par son Fils. Cette Parole est promesse de vie et de salut pour qui la reçoit. Comment pourrions-nous refuser de l’écouter ?
Bernard Grebille
1 Hébreux 1.3
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Lecture proposée : Psaume 119, versets 89 à 96.