Car je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur. Convertissez-vous donc, et vivez.
Ézéchiel 18.32
Voici des dizaines d’années, un grand prédicateur chrétien, Tommy Fallot, écrivait : « La conversion d’une âme a plus d’importance pour un pays, même au point de vue social, que la création d’une ligne de chemin de fer. »
Quelle comparaison plus actuelle aurait-il employée s’il avait vécu de nos jours ? Son propos n’était pas exagéré. Mais entendons-nous bien, la conversion n’est pas un changement de religion, une nouvelle étiquette religieuse qui serait collée sur un contenu resté inchangé : un cœur qui n’aurait pas été touché, une vie qui n’aurait pas été saisie par l’amour du Christ.
En réalité, la conversion est l’expérience unique et indispensable que le croyant doit faire personnellement pour entrer dans la réalité des promesses de Dieu. Jésus dit : Si vous ne vous convertissez et ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume de Dieu.1 L’apôtre Pierre, dans sa deuxième prédication après la Pentecôte dit : Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés.2
La conversion est une transformation radicale de tout l’être qui se détourne de ses péchés et se donne à son Sauveur. Elle devient, sous l’action du Saint-Esprit, une nouvelle naissance, une régénération de vie. Elle ne peut rester secrète. Elle doit se manifester dans tous les domaines de la vie du croyant.
Lucien Clerc
1 Matthieu 18.3 2 Actes des Apôtres 3.19
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Lecture proposée : Livre du prophète Ézéchiel, chapitre 18, versets 25 à 32.