Jésus dit au paralytique : Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.
Matthieu 9.2
Voici un homme paralysé que l’on amène à Jésus. Il ne peut ni bouger ses membres ni accomplir les gestes quotidiens de la vie. Il est prisonnier de son corps, inerte, impuissant, entièrement dépendant des autres, sans espoir d’amélioration… Triste réalité ! Pourtant c’est d’abord de son cœur que Jésus se préoccupe avant de guérir son corps…
Il est une paralysie bien plus répandue que celle du corps, celle qui touche notre cœur. Le péché est un mal implacable qui affecte notre vie et devant lequel nous sommes impuissants. Mensonge, méchanceté, égoïsme, haine, injustices, amitiés trahies, engagements de couple brisés… Ses manifestations paralysent notre vie, l’étouffent, la dénaturent, nous éloignent de Dieu et des autres. Le paralytique était impuissant face à son mal. De même nous sommes totalement impuissants pour nous libérer du mal qui paralyse notre cœur. Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps voué à la mort ?1, s’écrie l’apôtre Paul qui poursuit : Dieu soit loué, c’est par Jésus-Christ notre Seigneur.
Jésus offre son pardon à celui qui reconnaît son impuissance et place une totale confiance en lui. Par son pardon Jésus nous libère du péché qui nous entrave et fait de nous une créature nouvelle. Par son pardon nous pouvons nous relever et marcher en nouveauté de vie.
Ressentez-vous combien vous avez besoin de son pardon ?
Bernard Grebille
1 Romains 7.24-25
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 9, versets 1 à 8.
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