Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel… Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, au plus profond d’une fosse.
Ésaïe 14.13 et 15On demandait au célèbre romancier Balzac :
– Comment définiriez-vous la gloire ?
– C’est, répondit-il, une triste denrée qui se paie cher et ne se garde pas.
Il faudrait penser ici à tous les champions, toutes les vedettes et les stars qui ont eu leur heure de gloire et qui sont tombés très vite dans l’oubli. Combien d’heures d’entraînement, dur et intense pour le champion, afin d’arriver à une gloire bien éphémère !
Des hommes remplis d’ambition se sont élevés jusqu’à des situations glorieuses, mais ils en ont été précipités souvent d’une manière bien tragique. Ce fut le cas, au temps des apôtres, d’Hérode, ce roi, ou plutôt ce « roitelet d’apparat ». Il désirait la gloire : il mourut lamentablement.
Balzac avait observé avec justesse : la gloire humaine se paie cher, mais ne se garde pas.
Il n’en est pas ainsi de la gloire de Dieu. Elle est éternelle. Elle lui est propre. Il ne la donne pas à un autre. Elle lui appartient, et nul ne peut impunément tenter de la lui ravir. Ce qui est merveilleux, c’est que la Bible montre que ceux qui lui « rendent gloire » partageront un jour sa gloire. Donner gloire à Dieu, c’est se courber devant lui et le laisser régner sur sa vie, par Jésus-Christ, son Fils. Lui rendez-vous vraiment gloire ?
Lucien Clerc
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Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 12, versets 18 à 23.
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