Rejetons le péché qui nous enveloppe si facilement…
Hébreux 12.1
Si je dis Caïn, vous répondrez Abel… David, vous ajouterez Jonathan… Jézabel, vous penserez à Achab. Il y a ainsi des noms que nous évoquons par paires. Si nous connaissons la Bible, nous mettrons des évènements précis pour chaque paire.
J’aimerais parler de Jézabel et d’Achab. Jézabel est connue pour sa cruauté. Achab est présenté comme quelqu’un qui boude et s’irrite facilement. Je ne m’identifie pas du tout à Jézabel… ouf ! Ni à Achab, non plus, quoique… Une prédication au sujet de ce roi m’a fait entrevoir que je pouvais sans en avoir vraiment conscience, être un Achab au quotidien. Si vous prenez le temps de lire le texte proposé ci-dessous, vous constaterez qu’Achab se contente de récolter le bénéfice du meurtre ordonné par sa femme. Il a laissé faire, puis il en a profité. C’est dans ce domaine que nous pouvons nous poser la question : m’arrive-t-il de profiter des mauvaises actions, des mauvais choix faits par des personnes que je ne connais même pas ? Un exemple ? Je profite des prix très bas proposés sur le marché. Mais s’ils sont si bas, c’est au détriment ou des producteurs ou de travailleurs exploités dans des pays si lointains qu’ils ne me concernent plus. Pourtant Dieu est un Dieu de justice et de compassion pour les opprimés.
Je n’ai ni tué, ni volé, ni convoité les biens de mon prochain… Mais je peux m’associer au péché d’autres personnes par négligence ou par indifférence.
Elfriede Eugène
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Lecture proposée : 1er livre des Rois, chapitre 21, versets 1 à 16.