Le premier jour de la semaine, elles se rendirent à la tombe de grand matin, en apportant les aromates qu’elles avaient préparés.
Luc 24.1
Après la mise au tombeau de Jésus, personne, pas même ses proches disciples, n’était resté là pour le voir en sortir. Comme s’il n’avait rien dit à ce sujet. Jésus avait pourtant annoncé sa résurrection à plusieurs occasions, en précisant que cela ne prendrait que trois jours à attendre. L’auteur Luc, comme pour marquer les trois jours d’obscurité spirituelle qui allaient suivre, a répété trois fois dans le texte une explication : Mais ils n’y comprirent rien ; ces paroles leur restaient cachées ; ils ne savaient pas ce que cela voulait dire.1
Le troisième jour donc, les femmes, en apportant les aromates au tombeau (pour embaumer le corps de Jésus), s’attendent à le trouver mort. Ce n’est pas la vue du tombeau vide qui va les éclairer, mais la parole de l’ange qui leur dit : Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé. Oui, le maître l’avait dit ! Elles se souvinrent des paroles de Jésus.
Jésus veut être cru sur la base de ses paroles et non pas d’une expérience. Jésus ne voulait pas être vu en train de ressusciter, il voulait être vu et cru comme étant le ressuscité ! Sa parole est aussi réelle que sa présence, elle s’accomplit toujours.
Que Jésus-Christ nous ouvre l’intelligence pour comprendre tout ce qui le concerne dans les Écritures !
Joseph Paladino
1 Luc 2.50 ; 9.45 ; 18.34
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 24, versets 36 à 53.