Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres.
Jean 8.12
Dans les rues de Rio poussent de gigantesques palmiers. « Ils poussent si haut pour chercher la lumière », a expliqué le papa à ses enfants. Maude, qui a bien retenu la leçon, racontera le lendemain que ce sont les immeubles qui font pousser les arbres.1
Ce n’est vrai qu’en partie. La vraie raison de cette croissance démesurée est le besoin de lumière qui est absolument vital pour la plupart des plantes et aussi pour les humains. L’absence de soleil modèle la forme des arbres, l’humeur et la santé des hommes. Près de mon école, je montrais à mes élèves trois chênes. L’un, en plein soleil, étalait ses branches très bas sur le tronc et de tous côtés avec une silhouette très harmonieuse. Le deuxième, à l’orée du bois, était fourni du côté chemin et n’avait, côté forêt, que des branches au sommet. Le troisième, dans la forêt avait un tronc très haut, avec juste une couronne de branches à la cime.
Ces arbres me font penser à nos vies qui prennent des « formes différentes » selon que nous les exposons au soleil ou à l’ombre.
Le soleil est bien sûr Jésus-Christ. En Jésus réside la vie et cette vie est la lumière des hommes.2
Elfriede Eugène
1 tiré de Passeurs d’espoir de Laurent de Cherisey 2 Jean 1.4
__________________
Lecture proposée : Psaume 84.