Passe au milieu de la ville, fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gĆ©missent Ć cause de toutes les abominations qui sāy commettent.
ĆzĆ©chiel 9.4
La vision dāĆzĆ©chiel annonƧait de redoutables jugements sur la ville de JĆ©rusalem. Ils appartiennent probablement au passĆ©. Mais nous savons que bien des choses annoncĆ©es par les prophĆØtes peuvent avoir deux accomplissements, voire plus.
Je veux souligner surtout le souci de Dieu dāĆ©pargner les siens. Avant de frapper, il en est quāil fait marquer dāun sceau. Qui doncĀ ? ā¦Ceux qui soupirent et gĆ©missent Ć la vue des pĆ©chĆ©s commis autour dāeuxĀ ! Je les ai appelĆ©s āles siensā.
Oui, car si nous appartenons au Seigneur, si nous sommes rĆ©ellement ses enfants, alors, nous ne pouvons quāĆŖtre malheureux, soupirer et gĆ©mir ā pour reprendre les termes du texteĀ ā de voir le mal se rĆ©pandre. Le chrĆ©tien authentique souffre des lois qui lĆ©galisent, voire encouragent le mal. Il souffre quand lāindiffĆ©rence gagne notre entourage, parfois les Ć©glises elles-mĆŖmes, quand lāerreur sāinstalle. Il souffre encore quand lāapostasie se rĆ©pand, quand ses frĆØres chrĆ©tiens sont persĆ©cutĆ©s, quand on rejette jusquāĆ la morale la plus naturelle et Ć©lĆ©mentaire⦠En dāautres termes, quand son Dieu est oubliĆ©, niĆ©, son Sauveur bafouĆ©.
Réfléchissons. Si nous vivons dans ce contexte sans en souffrir profondément et sans soupirer après le retour de Jésus-Christ, nous ne sommes vraisemblablement pas de Sa famille. Et le jugement nous atteindra.
Richard DouliĆØre
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Lecture proposĆ©eĀ : Livre du prophĆØte ĆzĆ©chiel, chapitre 9, versets 3 Ć 6.