Nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu.
Romains 3.11
« Tous les hommes sont fous. Ceux-là seuls qui le savent sont sages. » Cette sentence est extraite de la pensée juive. C’est ce qu’affirme la Bible de diverses manières. L’apôtre Paul l’associe au fait de ne pas chercher Dieu. Rien de plus insensé, en effet, que de vivre comme si Dieu n’existait pas, comme si l’on n’était pas une de ses créatures, comme s’il ne nous avait pas laissé de mode d’emploi pour la vie qu’il nous prête !
Le reconnaître et se détourner de l’indifférence pour Le chercher, voilà, au contraire, qui fait de nous des sages. Le livre de Job, l’un des livres de la Bible l’affirmait déjà : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse ; s’éloigner du mal, c’est l’intelligence.1 Affirmation d’ailleurs cinq fois répétée dans la Bible.
Mais on n’aime pas parler de crainte… encore moins de s’éloigner du mal (à part de celui qu’on nous fait !)… C’est dommage, car la sagesse commence vraiment par la crainte de Dieu. L’auteur de l’épître aux Hébreux va jusqu’à l’appeler un feu dévorant !
Bien sûr, celui qui commence par craindre Dieu découvrira bientôt en Lui le plus tendre des pères. Mais nous ne connaîtrons jamais la fin si nous ne commençons pas par le commencement ! Autre brin de sagesse élémentaire. Non ?
Richard Doulière
1 Job 28.28
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 12, versets 25 à 29.