Voici : je me tiens devant la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je dînerai avec lui et lui avec moi.
Apocalypse 3.20
« Ne pas déranger »…
Le petit carton suspendu à la poignée de cette chambre d’hôtel indique le souhait de ses occupants de pouvoir dormir à leur aise sans être réveillés prématurément par le personnel de service.
Il me semble que nous laissons souvent ce petit carton accroché à la porte de notre cœur… à l’adresse de Dieu ! Nous sommes si bien installés dans le confort de notre existence, de nos affaires, de nos habitudes… Nous ne souhaitons pas que Dieu vienne nous déranger, nous demander de mettre de l’ordre, de reconsidérer nos choix. Alors nous le laissons à la porte de notre vie ! Quelle erreur : il est un Père qui nous aime. Il veut notre bonheur et frappe à la porte. Le plus admirable c’est qu’il nous laisse libre de le laisser entrer ou non. Il ne force pas le passage, il ne s’impose pas à nous…
Je me souviens encore de ce titre d’une affiche apposée dans une église alors que j’avais une douzaine d’années : « Dieu vous dérange ? C’est qu’il vous manque ! » En effet quelle fête quand on laisse Jésus entrer dans sa vie ! Il le dit lui-même : J’entrerai chez lui et je dînerai avec lui et lui avec moi. C’est l’image d’un repas entre amis chers, d’une intimité de communion chaleureuse, d’une relation privilégiée… et cela avec Dieu ! Ne le laissons pas attendre !
Bernard Grebille
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Lecture proposée : Psaume 145, versets 14 à 21.