En effet, puisque nous croyons que Jésus est mort et ressuscité, nous croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts.
1 Thessaloniciens 4.14
En entrant dans la nef de l’église de l’Hôpital de la Charité à Séville en Espagne, vous ne pouvez passer à côté des deux tableaux célèbres de Juan de Valdés Leal, peintre sévillan du 17ème siècle. Ces tableaux lui ont été commandés par Miguel de Manana, qui a contribué largement à fonder l’établissement pour soigner les pauvres.
Le premier tableau, intitulé « In ictu oculi », est une allégorie de la mort. On y voit un squelette symbolisant la mort s’avancer avec un cercueil sous le bras gauche, la main droite étant sur le point d’éteindre une bougie, faisant disparaître inexorablement la dernière lueur de la vie. Le deuxième tableau, « Finis gloriae mundi » est encore plus macabre. Parmi un vaste fouillis d’objets, d’ossements humains jonchant le sol, est mis en exergue un seigneur vaniteux dans son cercueil rongé par des vers.
La vue de ces ouvrages saisit le visiteur et fait froid dans le dos, tant le réalisme est cru et implacable. Ils délivrent un message sur la brièveté de l’existence et la futilité de la gloire.
Maintenant, avançons dans l’église, deux tableaux de Murillo illuminent le transept, « La multiplication des pains de Jésus » et « Le miracle des eaux de Moïse ». Là c’est la lumière, la joie contagieuse, le bonheur et l’espoir de la vie avec Jésus après cette vie terrestre. Jésus n’a-t-il pas vaincu la mort sur la croix ?
Tcheng Yi Lay
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15, versets 50 à 58.