Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; ne serait-ce pas le Christ ? Jean 4.29
Les murs de nos villes, la télé, les journaux nous sollicitent constamment. Des mouvements politiques, de nouvelles sectes, des idéologies nous invitent à leur emboîter le pas, à adhérer à leurs idées, à devenir leurs prosélytes. C’est une agression permanente, une sollicitation de tous les instants. Même si on a trouvé un coin de plage déserté par la foule, un sommet de montagne isolé, des avions troublent le silence, quand ils ne traînent pas en plus, une queue publicitaire, nous invitant à nous approvisionner à la grande surface des environs où l’on « écrase les prix ! »…
Nous vivons à une époque de sollicitations constantes. Devant cette multitude d’appels on voudrait se terrer, être sourd, aveugle. Pourtant, au milieu de cette cacophonie de sons discordants où chaque instrument joue sa partition, un appel insistant mais discret résonne. Appel de Celui qui ne crie pas dans les rues1 , qui ne s’impose pas. Ses messagers ne sont qu’une poignée à nous l’adresser, mais ils savent de quoi ils parlent. Ils veulent nous faire rencontrer l’Unique. Il est le Seul à avoir répondu à leur attente, dissipé leur angoisse, purifié leur passé. Il fait bondir leur cœur, briller leurs prunelles. Ils ont été bouleversés, comme la femme samaritaine2, après ce contact, ce cœur à cœur avec Jésus. Comme elle, ils ne peuvent se taire, ils veulent partager l’expérience merveilleuse vécue.
Cet appel, l’avez-vous entendu ? Et y avez-vous répondu ?
Gérard Peilhon
1 Ésaïe 42.2
—————————————————
Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 1, versets 39 à 48.